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Glotopolítica – Langage et luttes sociales dans l’espace hispano-lusophone

glottopol.univ-rouen.fr

[édition bilingue : Lenguaje y luchas sociales en el espacio hispano-lusófono]

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Glottopolitique – glotopolitica : circulation, appropriation et expansion d’une lecture sociale du langage par Elvira Arnoux, José del Valle, Alexandre Duchêne

En 2000, Elvira Arnoux, professeure d’analyse du discours à l’Université de Buenos Aires publiait un article fondateur intitulé « La Glotopolítica : transformaciones de un campo disciplinario ». Dans cet article, l’auteure pose les bases de la Glotopolítica, s’appuyant pour cela sur l’article tout aussi fondateur de Guespin et Marcellesi, publié dans Langages en 1986. Arnoux souligne d’emblée l’importance de leurs travaux, revendiquant une filiation qui dépasse l’usage usuel du terme glottopolitique pour endosser le programme proposé par ces deux auteurs. Cependant, Arnoux propose déjà une extension de leur approche en invitant à repenser radicalement les sciences du langage, en mettant au cœur de cette entreprise une focale sur l’histoire des idées linguistiques comme foncièrement ancrée dans une analyse des conditions politiques et des effets de domination que ces idées produisent, en questionnant les conditions matérielles de production des discours sur la langue, de même qu’en considérant que l’étude du langage s’accompagne d’un engagement politique assumé. Cet article, de même que les activités de recherche du groupe de Buenos Aires, ont rapidement trouvé un écho dans d’autres parties de l’Amérique latine, intéressées à étudier les interventions linguistique liées à la formation des États-nations après l’indépendance, à analyser le rôle des langues — espagnol, portugais et langues amérindiennes — dans les processus d’intégration sud-américains, et au sein de la lusophonie et du panhispanisme, tout en questionnant la place attribuée à l’anglais comme langue de la science. Au-delà de l’Amérique latine, un rapprochement s’est alors produit avec le professeur Jose del Valle de la City University of New York, sociolinguiste travaillant avec son équipe sur l’histoire politique et sociale de la langue espagnole.

Ces rapprochements intellectuels ont alors donné lieu à des Congreso Latinoamericano de Glotopolítica au Chili, en Colombie et plus récemment en Allemagne et au Brésil, de même qu’à la création récente d’un Anuario de Glotopolítica[1] .
Loin d’être un champ homogène, la Glotopolítica, au contrairepropose différentes lignes de force, informées par les ancrages socio-politiques dans lesquels ce savoir est produit, suscitant ainsi un dynamisme de recherche et d’engagement qui permet d’éviter l’orthodoxie intellectuelle. Le groupe latino-américain Glotopolítica est donc forcément un groupe multipolaire, articulé, de manière fragile et dans une structure rhizomique, autour de différentes positions géoacadémiques et mobilisant des outils et des approches variables.
Le groupe uruguayen revendique, dans son approche linguistique, l’influence exercée par Eugenio Coseriu lorsque ce dernier séjournait en Uruguay. Un intérêt soutenu pour les enjeux de littératie de même que pour l’étude de l’effacement politique des variétés frontalières structurellement apparentées au portugais dans la construction du projet national constituent les lignes de force de leurs recherches. Au Chili, le groupe d’études glottopolitiques, plus récemment constitué, s’intéresse aux expériences glottopolitiques contemporaines associées, par exemple, à la revendication du mapuche, à l’immigration récente haïtienne et à la dégradation des écoles publiques et de l’éducation linguistique comme conséquence des politiques néolibérales.

Au Brésil, en relation avec le Mercosur, le groupe glottopolitique aborde le problème de l’enseignement de l’espagnol dans ce pays, en analysant divers discours journalistiques, politiques et académiques, législatifs et didactiques. Les idéologies linguistiques autour de la diffusion du portugais dans le monde et les interventions glottopolitiques de la Communauté des pays de langue portugaise font également partie des orientations thématiques du groupe.
Le groupe argentin, quant à lui, fait fréquemment référence à des écoles d’analyse du discours développées en France. Ils ancrent et orientent leur réflexion vers des problèmes liés principalement à deux thèmes : l’enseignement de la lecture et de l’écriture dans le système éducatif argentin et les processus d’intégration régionale en Amérique latine.
Le groupe de CUNY se revendique de l’étude de l’histoire des idées et des idéologies sur la langue, et s’appuie théoriquement sur l’interactionnisme et la sociolinguistique critique. La localisation institutionnelle du groupe, situé dans un département de langue et littérature espagnole à New York, a profondément marqué le façonnement de ses projets et des perspectives développées. Ses travaux viennent fondamentalement interroger le traitement philologique d’un canon littéraire essentiellement espagnol pour, au contraire, penser le langage, les langues et variétés espagnoles et lusophones comme des constructions fondamentalement politiques. Ce groupe étudie, entre autre, l’impact du colonialisme et du capitalisme sur la définition des normes linguistiques et des locuteurs·trices, le rôle de la langue espagnole en lien avec les processus migratoires, en particulier aux États-Unis, ou encore l’appropriation du langage à des fins de manipulations politiques.

Malgré cette dimension protéiforme, le groupe latino-américain de Glotopolítica s’unit autour de l’idée de la langue comme celle d’une pratique sociale et autour de la reconnaissance du terme Glotopolítica en tant que position intellectuelle, à savoir en tant qu’affirmation de l’existence d’expériences sociales où l’interaction langagière et la construction de subjectivités politiques sont indissociables. Ces chercheur·e·s sont également uni·e·s par un engagement dans l’étude des mécanismes par lesquels la communication participe à la production et la reproduction des inégalités, et à l’émergence de subjectivités réactives ou dissidentes. Un autre pilier du projet académico-intellectuel glotopolitique consiste à interroger la prédominance de la linguistique formelle, de la linguistique des systèmes et des arrangements institutionnels qui les reproduisent dans le domaine universitaire. Il s’interroge ainsi sur la manière dont les théories linguistiques amplifient certaines voix et en réduisent d’autres au silence, favorisant la constitution de certains types d’objets et rendant impossible l’identification d’autres. Il s’attache dés lors à affirmer l’inséparabilité du langage de ses conditions politiques et économiques de fonctionnement.
Notons également l’émergence, en Allemagne, d’un intérêt marqué pour la Glotopolítica auprès de certains romanistes et spécialistes de l’Amérique latine. Leurs travaux portent sur les enjeux idéologiques de la diffusion de l’espagnol, sur la linguistique populaire, ou encore sur le contact des langues en lien avec les processus migratoires.

Ce numéro thématique cherche donc à rendre compte de ces travaux, qui renvoient en partie à une certaine histoire des idées sociolinguistiques francophones, mais qui cherchent également à proposer des pistes nouvelles dans notre compréhension des liens entre langage, politique et société. Il s’agit de s’engager dans une réflexion générale sur ce que ces travaux nous permettent de comprendre de nos réalités glottopolitiques et sur l’apport de ces approches pour l’avancée de notre champ. En ce sens, cette entreprise s’inscrit dans un déplacement de la circulation du savoir, héritée de notre histoire coloniale allant généralement du nord vers le sud, pour envisager une circulation complémentaire du sud vers le nord.
La première série de contributions offre un regard sur la circulation du concept de glottopolitique dans le champ hispano-lusophone. Les traductions en français de deux textes fondateurs de deux figures du mouvement permettent au lecteur de comprendre comment le terme de glottopolitique a circulé, comment il a été réceptionné et transformé, et ce qui constitue à l’heure actuelle les grandes lignes conceptuelles de la Glotopolítica. Cette approche généalogique de la question s’inscrit intiment dans la démarche de Glotopolítica, proposant ainsi une histoire politiquement située de ce concept. Elle permet également de mieux comprendre le rôle des espaces de production du savoir dans le monde hispano-lusophone et leurs liens avec d’autres courants de recherche occidentaux, en particulier francophone et anglophone. Ces deux textes, associés à la traduction en espagnol du texte de Guespin et Marcellesi, constituent une illustration de cette circulation des idées. Ils permettent de souligner que cette dernière n’a pas donné lieu à un simple transfert, de type hégémonique et colonial, mais qu’elle a permis des élaborations intellectuelles originales et diversifiées, venant vivifier les idées des collègues français de l’époque.

Les textes originaux proposés dans le numéro offrent, quant à eux, un panel certes non exhaustif mais tout de même emblématique des travaux conduits en Glotopolítica. Ils ont été rédigés par des auteur·e·s situé·e·s institutionnellement en Argentine, au Brésil, en Uruguay et aux États-Unis, et portent sur des situations glottopolitiques d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Uruguay).
Ces contributions révèlent un intérêt central de la Glotopolítica pour l’historicisation des processus glottopolitiques, requérant ainsi un savoir historiographique et une analyse du discours permettant d’illustrer comment différentes décisions sur la langue, en termes de standardisation, de codification, de commodification, de législation, s’articulent à des enjeux politiques historiquement situés. L’examen de ces processus permet alors de souligner les instances au sein desquelles ces décisions sont prises (étatiques, académiques, économiques), tout en dévoilant les luttes idéologiques qui président à leur réalisation.
L’analyse de l’expertise est ainsi un point de convergence de l’ensemble de ces travaux, venant interroger le rôle des linguistes et des intellectuels en général — donc le nôtre — dans la production, la reproduction et parfois l’émancipation des normes linguistiques qui impactent la vie de bon nombre de nos concitoyens·nes.

L’analyse glotopolíticaine n’est cependant pas que rétrospective, dans le sens où elle ne donnerait lieu qu’à une description de l’histoire des idées linguistiques à un moment donné. Elle s’attache à mener une réflexion critique sur la place qu’occupe le langage hier et aujourd’hui, tout en nous invitant, en tant que producteurs·trices de savoir, à garder une vigilance de tous les instants sur la prise en compte de nos normativités, qui sont à l’œuvre dans tout processus à la fois analytique et régulatif. Ceci permet également de resituer les mécanismes et procédures glottopolitiques en lien avec l’histoire et du colonialisme et du capitalisme, l’un et l’autre de ces phénomènes s’avérant toujours et encore opérer dans nos sociétés contemporaines.
En prenant la langue comme terrain d’investigation, ces recherches soulignent à quel point elle permet de comprendre des processus qui la dépassent largement (standardiser une langue, par exemple, n’est pas qu’une simple question de langue, mais bien un processus qui s’appuie sur des présupposés raciaux, de classe, de prestige, etc.) tout en démontrant qu’il est impossible de saisir les phénomènes langagiers sans prendre sérieusement en considération les conditions de production, de circulation et de diffusion des idées sur les langues, sur les corps, sur le savoir et sur la société.
Ces conditions de production, de circulation, de diffusion, requièrent également une réflexion à l’aune de la production de ce numéro. En effet, pouvoir publier un tel numéro nécessite un certain nombre de préalables qu’il convient ici de poser.

Premièrement, ce numéro n’aurait lui-même pas vu le jour sans un certain processus de circulation et de rencontres. Les trois éditeurs·trices ont pu s’engager dans l’élaboration de ce manuscrit parce qu’elle·ils ont eu le privilège de se rencontrer et qu’elle·ils ont bénéficié des conditions matérielles pour circuler sur divers continents (Europe, Amérique latine, Amérique du Nord). Ces rencontres ont permis des discussions, des débats, des questionnements et des remises en cause. Le numéro, en ce sens, montre à la fois l’importance de la circulation des idées au-delà des frontières nationales, linguistiques et parfois même disciplinaires, pour « penser ». Il révèle aussi combien ces rencontres sont tributaires de conditions inégales de circulation, d’accès (en termes également linguistiques) et de participation. Mais ce sont ces conditions inégales qui nous ont motivé·e·s à proposer ce numéro et nous engager dans cette tentative de créer la condition de possibilité d’un dialogue transatlantique, à un moment où les récents accords du Mercosur et de l’Union européenne nous obligent à réfléchir à des politiques linguistiques qui, au-delà du plurilinguisme déclaré et exigé par le développement des entreprises néolibérales, permettraient la participation des pays et des communautés périphériques.

Deuxièmement, le projet en lui-même n’est pas exempt d’écueils intellectuels et politiques. L’idée de trouver un espace pour rendre visibles les travaux de Glotopolítica dans le monde francophone pourrait prendre la forme d’un numéro de cirque auquel les « lisants » francophones prendraient part en tant que consommateurs·trices de l’exotisme, comme s’ils·elles allaient à une exposition ou au théâtre. Ou encore, ce numéro pourrait être vu comme un espace purement célébrationnel, voire promotionnel de la « richesse » de l’espace hispano-lusophone en matière de glottopolitique et nous situer ainsi dans une logique « étendard », revendicatrice et essentialiste du savoir glotopolíticain. Ou finalement, ce numéro pourrait être perçu par les lecteurs·trices et contributeurs·trices comme une simple illustration de situations sociolinguistiques caractéristiques de l’Amérique latine, une sorte de leçon de choses, destinée à informer et s’informer sur ce continent, alors même que nous cherchons à privilégier des lectures situées sur le langage en société et donc potentiellement pertinentes pour tout·e chercheur·e intéressé·e aux processus décrits dans ces articles. Si nous avons tenté de les éviter le mieux que nous pouvions, par le choix de thématiques et des textes, et par les réflexions sur la circulation du savoir que la plupart des textes proposent, ces écueils ne peuvent pas être complètement évacués et probablement existent-ils bel et bien. Il nous semblait cependant que ne rien risquer était encore plus risqué.

Troisièmement, un tel numéro présuppose également que nous ayons des auteurs et des auteures intéressé·e·s à et volontaires pour participer à cette aventure. Il n’est pas évident pour des collègues habitué·e·s à s’exprimer dans des sphères intellectuelles et politiques spécifiques de s’aventurer à produire des textes pour un lectorat qu’ils·elles ne connaissent pas nécessairement ni ne peuvent pleinement anticiper en termes interprétatifs et de réception. Leur engagement dans ce numéro thématique constitue par conséquent une tentative encore incertaine de participer à ce dialogue que nous souhaitons initier.
Quatrièmement, nous tenons ici à mentionner que sans le labeur des traductrices et traducteurs, nous n’aurions pas pu mener à terme ce numéro. Notre parti pris éditorial a nécessité que nous nous appuyions sur des collègues pour traduire les textes en français ou en espagnol. Ne disposant que d’un budget très limité, généreusement accordé par l’Institut de plurilinguisme de l’Université de Fribourg, nous n’avons pu rétribuer financièrement que quelques traducteurs·trices et ceci de manière insuffisante compte tenu de la somme de travail accomplie. Les autres traductions ont été bénévoles, ce qui n’est pas sans poser de problèmes dans un monde universitaire de plus en plus organisé autour de l’exploitation des membres qui le composent. Nous tenions à saluer cette participation des traducteurs·traductrices, car nous le savons, traduire n’est pas une mince affaire. L’acte de traduire n’est pas qu’un geste technique, il implique un processus interprétatif où se déploient des enjeux politiques, économiques et certainement épistémologiques. Mais c’est aussi cet acte qui est nécessaire et crucial afin de garantir une compréhension et une interprétation permettant la circulation du savoir et l’engagement avec des savoirs et des idées qui nous seraient plus difficilement accessibles sans cette intermédiaire herméneutique qu’est la traduction.

Finalement, un tel numéro n’aurait pas été possible sans un support de publication. Il fallait une revue qui consente à s’engager dans une démarche inhabituelle, impliquant la publication de textes originaux en espagnol, la publication de textes déjà parus, de même que la publication de traductions. Il était fondamental pour nous que les deux versions (en français ET en espagnol) puissent être publiées de manière concomitante. Non pas dans un souci de pureté éditoriale, fondée sur l’idée que la version originale ferait foi, mais parce que l’idée que nous avions de susciter un dialogue présupposait que les textes soient accessibles dans les deux langues. D’une part, pour que les collègues francophones sans ou avec peu de connaissances en espagnol ou en portugais puissent prendre connaissance de ces travaux. D’autre part, pour que ceux et celles qui sont hispano-lusphones puissent les lire dans la langue de l’auteur e. Il était aussi important d’avoir les textes en langue originale, ceci afin de permettre aux auteur·e·s et lecteur·trice·s hispano-lusophones d’utiliser ces écrits dans leurs sphères d’influence linguistique. La revue Glottopol — qui s’imposait à nous pour des raisons évidentes — a pris ce risque et nous lui en sommes grandement reconnaissants. Cependant, cela présupposait un surplus de travail pour la revue : l’identification de relecteurs·trices francophones capables de lire en espagnol et en portugais et suffisamment compétent·e·s pour fournir une évaluation circonstanciée des textes soumis (nous souhaitions en effet que chaque article soit relu par au moins un·e lecteur·trice issu-e des sphères francophones), d’accepter des évaluations en langues espagnole ou portugaise, de mettre en page le double d’articles prévus initialement pour un numéro thématique, impliquant également un double travail éditorial (révision des bibliographies et des citations, mise en forme, etc.). Sans la prise de risque de la revue, sans le travail exceptionnel et remarquable de sa rédactrice en chef, Clara Mortamet, ce numéro n’aurait pas pu voir le jour.
Ainsi, les conditions de possibilité de ce numéro soulignent combien la circulation du savoir est dépendante de nombreux facteurs et qu’elle n’est, en ce sens, jamais linéaire, simple et évidente. Il reviendra alors finalement au·à la lecteur·lectrice de participer à cette circulation par sa lecture engagée, située et forcément dialogique des textes mis à disposition.

Notes

[1] La revue est accessible en ligne en accès ouvert : glotopolitica.com. Le site donne également accès à d’autres ressources produites avec le groupe latino-américain de Glotopolítica.

Sommaire

Elvira ArnouxJosé del Valle et Alexandre Duchêne : Glottopolitique – Glotopolítica : circulation, appropriation et expansion d’une lecture sociale du langage.
2

Elvira Arnoux : La glottopolitique : les transformations d’un champ disciplinaire (1ière édition, 2000), traduit de l’espagnol par Isabelle Laroche.

7
José del Valle : La perspective glottopolitique et la normativité (1re édition : 2017), traduit de l’espagnol par Caroline Dubois.
21
Louis Guespin et Jean-Baptiste Marcellesi : Hacia la glotopolítica (1re édition : 1986), traduit du français par José del Valle.
35
Pablo Albertoni : Reinvidicaciones glotopolíticas en espacios de tensión: la frontera uruguayo-brasileña.
61
Traduction en français par Iván Jiménez : Revendications glottopolitiques dans des espaces de tension : la frontière uruguayo-brésilienne.
76
Diego Bentivegna Poliglofías americanas. Fantasmagorías glotopolíticas en Ricardo Rojas y Roberto Lehmann-Nitsche.
93
Traduction en français par Clara Mortamet : Polyglophies américaines. Fantasmagories glottopolitiques chez Ricardo Rojas et Roberto Lehmann-Nitsche.
113
Carolina Chaves O’Flynn  : Lengua, política y moral : intervenciones glotopolíticas de Félix Restrepo, S. J. Durante el siglo XX en Colombia
133
Traduction en français par Céline Alcade : Langue, politique et morale: interventions glottoplitiques de Félix Restrepo S.J. durant le XXe siècle.
151
Xoan Carlos Lagares : Linguistas na berlinda: a polêmica normativa no Brasil.
170
Traduction en français par Patricia Lambert : Des linguistes sur la sellette : la querelle normative au Brésil.
189
Daniela Lauria : La institucionalisación de la política lingüística panhispánica hoy – Tensiones por la «marca España».
209
Traduction en français par Isabelle Affolter : L’institutionnalisation de la politique linguistique panhispanique aujourd’hui. Tensions pour la « Marca Espagna [marque Espagne] ».
230
Mariela Oroño : La RAE y los intelectuales americanos de fines del siglo XIX: el caso del uruguayo Juan Zorilla de San Martín.
251
Traduction en français par Jean le Dû : La Real Academia Española (RAE) et les intellectuels latino-américains de la fin du XIXe siècle : le cas de l’Uruguayen Juan Zorilla de San Martín.
267

Compte-rendu

par Marisa Cavalli: La langue et le clocher – Les enseignants de français en Italie et d’italien en France, de Merlo J.-O., 2018, L’Harmattan, Paris, 234 pages. ISBN: 978-2-343-15815-0.
283

 

 

 

 

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